25 mai 2009

Réunion Publique d'Information sur l'ouverture du Centre d'Accueil Permanent et du futur Foyer de vie du 114, rue du Temple


Vous êtes peut-être déjà passé devant cet immeuble, le 114 de la rue du Temple fait l'objet d'un chantier mené par Paris Habitat, anciennement l'OPAC de Paris.

Il en sortira un Centre d'Accueil Permanent géré par l'Hôpital Esquirol et un Foyer de Vie pour une vingtaine de personnes handicapées psychiques animé par l'Oeuvre Falret. Cette nouvelle structure pourra donc accueilllir le Centre Médico-Psychologique de la rue de Turbigo dans des conditions optimales et pourra surtout contribuer à résorber le déficit de places dans la capitale pour accueillir ces personnes, qui, laissées seules, se retrouvent dans des détresses psychiques et sociales très graves.

Généralement, l'ouverture d'un tel centre amène son lot de craintes et de préjugés car ces troubles sont mal connus. Je peux vous dire recevoir discrètement des demandes de changement de destination, de modifications d'emplacement des portes, de garantie de sécurisation des accès,... Nous avons donc décidé en partenariat avec le Conseil Local du Handicap, l'Oeuvre Falret et l'Hôpital Esquirol de faire une réunion publique d'information le plus en amont possible sur les lieux mêmes du chantier afin de dédramatiser au maximum cette ouverture prévue début 2010.

Lors de cette réunion, outre les responsables du projet, prendront la parole également des militants de l'UNAFAM (Union Nationale des Amis et Familles de Malades Psychiques) et des membres de l'association ESQUI (anciens usagers d'Esquirol).

Et pour continuer à sensibiliser nos concitoyens à ces problèmes (que les pouvoirs publics tardent à prendre en compte aussi car les citoyens ne s'en rendent pas compte), nous en ferons le thème des prochaines journées parisiennes du handicap dans le 3ème ardt, prévues en octobre.

Nous vous attendons donc nombreux mardi 26 mai à 18h30 sur le chantier du 114, rue du Temple afin de découvrir les projets et les objectifs de ces deux nouvelles structures.

Oeuvre Falret: http://www.oeuvre-falret.asso.fr
Hôpital Esquirol: http://www.hopital-esquirol.fr/
Association Esqui: http://www.soliane.net/esqui/

15 mai 2009

Retour sur l'impasse Saint Claude


Vous vous en souvenez peut-être, le 14 mai 2008, les jeunes du Collectif Jeudi Noir et la 3ème Aile, regroupant des "gallériens du logement" (comme ils se nomment eux-mêmes) ont été expulsés du 5, impasse Saint Claude après avoir occupé pendant quelques temps un immeuble privé laissé à l'abandon depuis de très nombreuses années.

Bien sûr, eux parlent de réquisition militante, d'autres de squat illégal, néanmoins leur action est politique et a pour but de jeter des coups de projecteurs sur les immeubles vides de notre capitale en pleine crise du logement. Avec d'ailleurs quelques résultats positifs, puisque certains propriétaires sont venus à la table de la Mairie de Paris pour proposer in fine de vendre les immeubles, comme celui de la rue de la Banque par exemple.

Leur expulsion avait créé un certain émoi dans le quartier de par sa brutalité (quelques souvenirs en cliquant sur ce lien), le flou de sa qualification (les autorités compétentes étaient incapables de nous dire s'ils s'agissait d'une expulsion de squatters ou d'une évacuation pour cause d'insécurité) et surtout par le fait que, malgré le fait que ce soit une adresse symbolique, médiatique et ayant engendré un voeu au Conseil de Paris, la Mairie du 3ème ardt, ni la Mairie de Paris, n'ont à aucun moment été prévenues de l'expulsion, ce qui se fait d'habitude pour les opérations de cette ampleur.

Et bien, figurez vous que la Cour d'Appel de Paris vient, par un arrêt du 14 mai, d'annuler l'expulsion, sans pour autant ordonner la réintégration dans les lieux, et ce pour VICE DE FORME ET DE PROCEDURE!! Absence de procès verbal d'expulsion pendant un an, manquement à l'obligation d'informer les expulsés du lieu où ils pourront récupérer leurs affaires, pas d'inventaire réalisé de leurs effets personnels, absence d'informations sur les droits des personnes expulsés,...

Comme quoi, à force de chercher à réprimer le mouvement social, comme le fait de plus en plus le gouvernement, on porte vraiment atteinte aux libertés individuelles...

Pour rappel: cliquez ici

14 mai 2009

En mai, fais ce qu'il te plait!


Dès ce soir et jusqu’au 17 mai, nomadez-vous l’esprit !

Sur initiative de Patrick Badard, conseiller d’arrondissement en charge de la culture, de l’animation locale et de la mémoire, le 3ème ardt va faire un pied de nez au conformisme, va briser les murs qui entourent les lieux d’art et libérer les énergies créatives des uns des autres !

Suite à un vaste appel à projet, 105 participants vont faire vivre à toutes celles et ceux qui en ont envie la culture sous toutes ses formes ! Expos, hapenning, lecture,… une diversité d’offre pour une multitude d’envie. 105 participants tous divers allant des galeries d’art du 3ème, à l’Institut Médico Educatif pour enfants autistes de la Cour de Venise à la Bibliothèque des Amis de l’Instruction en passant par le CNAM et les Conseils de Quartier !

Deux coups de projecteur particuliers…

… l’hommage à Denis René, qui, par son métier de galeriste, a (re)donné vie à l’art contemporain dès la fin de la Seconde Guerre Mondiale, symbolisant ainsi le besoin de libertés après une période sombre et incompréhensible.

… la vente aux enchères de l’œuvre de Freddish Papritz au profit de l’association Les Petits Bonheurs dont je suis parrain, association faisant de l’accompagnement et de la dynamisation des personnes atteintes par le VIH, en particulier les plus isolées.

Alors ce soir, tous à vos folies, sortez dans les rues du 3ème !

Le programme et plus d'infos au bout de ce lien: cliquez ici

Le site de Denise René

Le site des Petits Bonheurs

13 mai 2009

Redécoupage des circonscriptions législatives à Paris


La Fédération socialiste de Paris dénonce la manipulation


Le projet de redécoupage électoral, établi par le gouvernement en vue des prochaines élections législatives, vient d’être transmis à la commission chargée de l'étudier et de rendre un avis d'ici deux mois.



S'il est acquis que 3 circonscriptions sur 21 sont supprimées, à aucun moment de la procédure d'élaboration de ce redécoupage, y compris à l'occasion des consultations menées par le préfet de région, un projet précis n'a été présenté aux élus. Interrogé à l'Assemblée nationale le 6 mai dernier, le secrétaire d'état à l’Intérieur et aux Collectivités locales, Alain Marleix, a d’ailleurs confirmé que le projet était effectivement achevé mais qu'il ne serait rendu public qu'à l'issue des travaux de la commission.



Toutefois, les diverses indications portées à notre connaissance laissent entrevoir un redécoupage extrêmement inégal démographiquement et incohérent sur le plan géographique :

- des circonscriptions beaucoup plus peuplées dans l’est de Paris que dans l’ouest (125 000 habitants en moyenne contre 115 000) ;

- un charcutage systématique des arrondissements et des quartiers qui les composent.



Cette opération anti-démocratique a pour but de créer – comme dans de nombreux autres départements – une carte électorale destinée uniquement à favoriser les intérêts électoraux de l’UMP et à empêcher l’alternance.



Alors que ce sont aujourd’hui essentiellement les circonscriptions de gauche qui sont les plus peuplées et en expansion démographique, c’est la gauche qui perdrait 3 sièges à l’issue du redécoupage. Le gouvernement arrive même à offrir un troisième député à la droite dans le 16e arrondissement, alors que c'est l’arrondissement parisien qui connaît la plus forte érosion démographique !



La Fédération de Paris du Parti socialiste dénonce l'opacité totale et la partialité scandaleuse avec lesquelles ce projet de redécoupage a été établi. Elle demande qu'il soit rendu public sans délais et profondément modifié pour que les critères prévus par la loi et précisés par le Conseil constitutionnel (équilibre démographique entre les circonscriptions, respect de l'intégrité des quartiers, neutralité politique) soient rigoureusement respectés.



Il en va de l’égalité des Parisiens devant le suffrage universel et donc de la démocratie.

www.ps-paris.org

12 mai 2009

Flash Infos - Compte Rendus de Mandat - Conseil de Paris du 12 mai: voeu pour mener des actions contres les violences homophobes.


M. Gauthier CARON-THIBAULT. - "Monsieur le Maire, mes chers collègues, Mme DUBARRY a parlé d'impulsion qui a engendré ces trois vœux, je parlerai plutôt d'une émotion qui a engendré après cette agression la rédaction de ces trois vœux; émotion car, bien évidemment, il faut se rappeler que cette agression est le fruit de trois symboles : le symbole de la mairie, c'est devant la mairie qu'a eu lieu cette agression; le symbole du lieu dans ce 3e arrondissement qui offre une qualité de vivre ensemble prisée par les personnes lesbiennes, gay, bi et trans; et également comme l'a rappelé Mme DUBARRY, l'âge.
Face à cela, l'action de la mairie du 3e a été rapide puisque, dès le lendemain, nous avons avec nos prérogatives de mairie d'arrondissement et non pas de commissariat, nous avons demandé plus de présence humaine, nous avons convoqué en urgence le Conseil local de sécurité et surtout provoqué une rencontre entre "SOS homophobie" et "Arc 75", l'association qui gère le club de prévention local du 3e arrondissement.
Cependant, force est de constater, Monsieur le Maire, mes chers collègues, qu'aujourd'hui, les agresseurs courent toujours et que les informations sur l'avancée de cette affaire arrivent au compte-gouttes et que ce retard est pour nous un peu inquiétant.
Force est également de déplorer le mutisme du Gouvernement via le silence de son ministre de l'Education nationale alors que le premier lieu de la prévention est l'école et, en matière de lutte contre les agressions homophobes, s'il faut demander de la répression, il faut surtout demander de la prévention et de l'éducation pour les jeunes pour que demain la tolérance fasse place plutôt au respect, et permettre une vie harmonieuse de chacun dans notre société et dans notre Capitale."

Texte du Voeu, voté à l'unanimité du Conseil du 3ème arrondissement sauf l'opposante UMP qui s'est abestenue:

Lundi 20 avril, trois hommes ont été agressés à proximité de notre mairie par une quinzaine de jeunes gens ; aux injures homophobes ont suivi les coups et les menaces, interrompus par l’arrivée inopinée de la police. Dans les dernières semaines, d’autres affaires impliquant des jeunes dans des agressions physiques envers des personnes LGBT (Lesbiennes, Gays, Bi, Trans) se sont multipliées partout en France. Ces passages à l’acte violents sont la partie émergée d’un iceberg d’insultes et d’injures homophobes qui sont en nette recrudescence dans l’espace public, particulièrement de la part des plus jeunes. De tels actes à l’encontre des personnes LGBT sont inacceptables et doivent donner lieu à une réponse forte et inflexible des pouvoirs publics. Nous saluons à cet égard la réaction des services de police du 3e Arrondissement qui ont été exemplaires dans l’accueil et l’accompagnement des victimes de cette agression.Depuis de nombreuses années, la Mairie de Paris a fait de la lutte contre l’homophobie un axe fort de son action, notamment par le soutien qu’elle accorde aux associations qui aident les victimes et agissent pour faire évoluer les mentalités. La Mairie du 3ème, en particulier, s’inscrit fortement dans ce combat par un travail régulier avec les associations du Centre LGBT, qui depuis un an occupe grâce à la Ville de nouveaux locaux rue Beaubourg, ainsi qu’en relayant des actions de sensibilisation en direction des plus jeunes.

Mais tous les efforts déployés en ce sens se heurtent à deux écueils importants.

Le premier est la quasi-impunité dont bénéficient les auteurs de violence homophobe. Les agressions homophobes, au même titre que les agressions racistes, antisémites, sexistes ou transphobes, doivent systématiquement être dénoncées et sanctionnées. Or certaines victimes, parce qu’elles vivent leur homosexualité dans le secret, ou qu’elles ne connaissent pas leurs droits, qu’elles craignent l’accueil de la police et s’attendent au mieux à une sanction dérisoire, renoncent à porter plainte.

Le deuxième écueil est la faiblesse de la lutte contre l’homophobie à l’école. Or, si la lutte contre l’homophobie est bien annoncée comme une priorité par la circulaire de rentrée 2008/2009 du Ministère de l’Education nationale, le matériel pédagogique qui devait en traiter n’est toujours pas distribué dans les lycées, qui bien souvent ne font aucune action sur ce sujet.

C’est pourquoi, sur proposition de Gauthier Caron-Thibault et des élus du groupe socialiste, radical de gauche et apparentés, le Conseil de Paris demande au Maire de Paris d’intervenir auprès des autorités concernées, d’une part pour obtenir du Préfet de Police des précisions sur ce qui a été entrepris dans l’ensemble des commissariats pour améliorer l’accueil des victimes de violences homophobes et en poursuivre activement et systématiquement les auteurs; d’autre part pour demander au rectorat d’Académie que des actions concrètes soient entreprises dès le collège pour sensibiliser les élèves au respect de l’autre, en général, et à la lutte contre l’homophobie, en particulier.

11 mai 2009

Flash Infos - Compte Rendus de Mandat - Conseil de Paris du 11 mai: Politique d'aide internationale de la Ville de Paris dans la lutte contre le VIH


M. Gauthier CARON-THIBAULT.- "Monsieur le Maire, mes chers collègues, j'interviendrai sur les quelques délibérations qui concernent les projets de financement des associations de lutte internationale contre le Sida.
Le Conseil de Paris de décembre 2008 avait été l'occasion pour nous de mettre en avant les innovations des projets soutenus par la Ville de Paris à l'internationale, en matière de lutte contre le V.I.H. et surtout la diversité des pays aidés face aux évolutions géographiques de la pandémie.
Aujourd'hui, cinq nouvelles délibérations de financement nous sont proposées.
Si c'est bien sûr l'occasion de mettre en avant d'une part nos priorités d'action, la prévention, la prise en charge thérapeutique, la prise en charge psychosociale et la protection de l'enfance face au Sida, c'est également l'occasion de mettre en avant les chiffres qui donnent corps à notre action.
En effet, cette année, ce sont 2,5 millions d'euros de subventions versées, une subvention stabilisée qui, au cours de sept ans, s'est élevée à dix millions d'euros, 50 programmes aidés, 40 sites aidés également.
Ces cinq nouvelles délibérations sont surtout l'occasion de souligner que nos programmes s'appuient de plus en plus sur ce que l'on appelle dans l'action internationale la coréalisation.
En effet, d'envergure nationale ou régionale, les projets de la Ville se font en consultation avec les autorités locales sur place, la société civile en l'occurrence et sont conçus en lien avec les services des États et en accord avec les orientations définies par les institutions internationales.
L'implication des différents acteurs au niveau local, national et international est très importante en effet pour assurer l'efficacité du projet et son appropriation au niveau le plus local.
La Ville de Paris s'engage donc de plus en plus dans un travail de mise en réseau des acteurs de santé en finançant comme aujourd'hui des associations comme "la Croix-Rouge française", "Médecins du Monde" ou encore "Clowns Sans Frontières".
C'est ainsi, Monsieur le Maire, mes chers collègues, que nous entendons tenir notre rôle de capitale en prenant part activement à la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement."

Délibération pour Médecins du Monde

Délibération pour Clowns Sans Frontière

Délibération pour l'Organisation PanAfricaine de Lutte contre le Sida

05 mai 2009

La fin du scandale aux Arquebusiers!


L’histoire de la Résidence des Arquebusiers remonte au 31 juillet 2003, lorsqu’un groupe de fons de pension américain rachète en bloc l’ensemble immobilier. L’année suivante, le nouvel acquéreur décide de vendre les immeubles, appartement par appartement.

Confrontés à une alternative peu réjouissante, acheter leur appartement au tarif du marché ou partir, les locataires et la Mairie de Paris entrent en résistance et engagent un véritable bras de fer juridique, multipliant les procédures pour tenter de débloquer la situation.

Finalement un accord a été trouvé entre les parties, obligeant le propriétaire à faire des propositions d’achat à prix attractif pour les 14 familles menacées d’expulsion. La Ville, quant à elle, s’est engagé à racheter les appartements qui ne trouvaient pas acquéreur faute de fonds suffisant et à les intégrer directement à son parc de logements sociaux.

A l’heure d’aujourd’hui, 11 familles ont pu acheter leur appartement et les 3 autres foyers ont vu leur appartement racheté aujourd’hui même 5 mai par la RIVP, un des principaux bailleurs sociaux de la Ville de Paris.

Bravo et félicitations à tous les locataires du Collectif des Arquebusiers et surtout à mon ami et camarade, Jean Fualdes, qui a su inciter au combat commun, renforcer la confiance du Collectif envers la Mairie et inviter les pouvoirs publics à toujours plus de pugnacité !