30 juillet 2009

15 juillet 2009

Vacances!!


Petit périple en Avignon, puis à Toulon, ensuite sur le Mont Ventoux, enfin Brüxelles et Berlin!

Retour prévu le 10 août, d'ici là bonnes vacances à toutes et tous!

Et n'oubliez pas, les combats continuent!! (même sur la plage...)

11 juillet 2009

Evolution à Gauche


Martine Billard et François Longérinas ont annoncé il y a peu leur retrait des Verts pour rejoindre le Parti de Gauche.

A la racine de cette décision, un double constat. Celui de l'urgence du changement et celui d'une modification profonde des Verts qu'ils ont connus depuis leur engagement politique institutionnel.

Martine et François sont des militants historiquement de gauche, avec qui le PS a avancé pleinement dans le centre de Paris. Rappelons que Martine a été par deux fois candidate de la Gauche commune aux dernières élections législatives et que François a été adjoint au maire du 3ème sous la précédente mandature municipale.

Pour eux, si le succès d'Europe Ecologie valide un certain nombre de leurs thèses, l'évolution politique proposée par Daniel Cohn-Bendit et certains de ses amis ne les réjouit, ne les convainc et ne les passionne guère: se rapprocher du MODEM ou de tout élu écolo compatible sans plus se poser de questions est chose impossible quand on pense que le changement radical a besoin de toute la Gauche.

Je ne suis pas loin de penser la même chose. Pour moi, une alliance forte PS/Verts doit être le socle d'une gouvernance impulsée par les premiers. L'occasion sans doute de rappeler la nécessité de mener de nouveau un dialogue profond avec les Verts, un dialogue idéologique et non stratégique, en plus de la nécessaire ouverture dont notre Parti a besoin pour préparer les primaires. Seule cette alliance forte, si elle est voulue et recherchée, permettra de poser vraiment la question sociale sur la scène politique et d'éviter les dérives droitières de mon Parti et les errements juvéniles de certains Verts.

C'est sans doute aussi parce que j'ai commencé la politique en province, avec ses conseillers généraux, ses élus locaux de l'UDF, que j'ai vus si souvent soutenir uniquement la droite, même alliée à l'extrême droite, et aujourd'hui être partis à l'UMP ou au MODEM (dernière option choisie pour espérer encore avoir un peu de visibilité). Hors de question pour moi de travailler ainsi. Accepter cela, c'est contribuer à flouter les frontières entre la droite et la gauche. Et quand on floute cette frontière, c'est tout une capacité d'indignation et d'innovation à gauche qui s'en va.

Je suis cependant un peu triste de les voir rejoindre un parti dont le leader semble avoir juré la mort de ses anciens camarades et dont certains positionnements dans le passé n'honore pas la Gauche.

Martine, François, le combat continue, même si nous restons sur des options différentes, nos objectifs sont communs!

Le texte de Martine Billard

Le texte de François Longérinas

07 juillet 2009

Voeu du 3ème ardt adopté: en route vers l'intermédiation locative pour éviter les expulsions!


Le voeu que j'ai présenté au Conseil d'Arrondissement le lundi 29 juin a été adopté par le Conseil de Paris et les préconisations qu'il contient seront donc mises en place! Affaire à suivre donc... (Texte du Voeu en cliquant ici)

Voici la réponse d'Olga Trostiansky, adjointe au maire de Paris chargée de la solidarité, de la famille et de la lutte contre les exclusion, qui a apporté un avis favorable au vote de ce voeu:

"Face à une crise du logement particulièrement marquée en Ile de France, notre collectivité se mobilise pour développer une offre diversifiée et mettre en place des actions innovantes en matière d’accompagnement social et de médiation locative.
Comme vous le soulignez Monsieur CARON THIBAULT, le dispositif « Louez Solidaire et sans risque » a révélé toute sa pertinence pour sortir les familles des hôtels, en leur permettant d’accéder à un logement temporaire mobilisé sur le parc privé, et d’être accompagnée pour préparer l’entrée dans le parc social.

La municipalité n’a pas, dans ses prérogatives, la possibilité de bloquer l’évolution des loyers, ni de geler les expulsions. Néanmoins, la création d’une Agence Immobilière à Vocation Sociale marque également notre volonté d’agir concrètement pour garantir à chacun le droit à vivre dignement dans son logement.

A la fin de la dernière trêve hivernale, le gouvernement avait effectivement annoncé des mesures préventives pour maintenir les locataires dans leur logement, en visant la mobilisation de 5 000 logements en intermédiation dans le cadre du Plan de relance de l’économie. A ce jour, aucune initiative de l’Etat n’a été lancée sur notre territoire pourtant exposé à un marché locatif hostile aux plus défavorisés.

Compte tenu des évolutions législatives incitant l’expérimentation en matière en d’intermédiation locative, compte tenu des engagements précurseurs affirmés par le Maire de Paris lors du premier conseil de cette mandature, et enfin compte tenu de notre expérience acquise avec Louez Solidaire et l’AIVS, je demanderai aux services de la Ville et du Département de se rapprocher des services de l’Etat pour étudier la mise en œuvre d’une troisième expérimentation allant encore plus loin dans la prévention des expulsions.

Cette expérimentation permettrait en effet de financer des organismes capables de se substituer temporairement à des locataires de bonne foi, en situations d’impayés et assignés en expulsion, en reprenant la gestion de leur bail dans le parc privé.

Par ailleurs mes cher-e-s collègues, je souhaite rappeler que cette période de vacances estivales se distingue par l’application des décisions de justice rendant effective les expulsions des familles, particulièrement celles avec des enfants scolarisés, et notamment celles s’ayant vu reconnaître le droit au logement opposable. Face au non respect des principes constitutifs des lois en direction du logement des plus démunis, face aux situations familiales dramatiques et au-delà des effets d’annonce, nous agissons pour des actions de solidarité qui nous font tous progresser. Ainsi mes cher-e-s collègues, je vous propose de voter ce vœu."

Flash Info Compte-Rendu de Mandat - RSA / Banque Alimentaire / Prêt Paris Logement


Intervention sur l'instauration du RSA

Monsieur le Maire,
Mes chers Collègues,

Comme vous le savez, depuis le 1er juin, le Revenu de Solidarité Active est mis en place sur tout le territoire, ainsi donc sontfusionnés le Revenu Minimum d’Insertion, l’Allocation Parents Isolés et la prime pour l’emploi.

Ce nouveau dispositif a deux objectifs affichés : inciter au travail en rétribuant toute activité, même la plus minime sans risque de perdre les droits, le RSA socle, et procurer un complément de ressources aux ménages qui restent en dessous du seuil de pauvreté malgré leur activité professionnelle, le RSA chapeau.

Disons le clairement, si cette nouvelle disposition a engagé de nombreux débats sur la stigmatisation des « mauvais pauvres » et de vives polémiques suite à la déclaration présidentielle de Valenciennes le 25 novembre dernier selon laquelle « il y a tant de gens qui souffrent alors qu’ils n’y sont pour rien, celui qui ne veut pas s’en sortir, on ne peut pas l’aider », cette instauration récente en période de crise nourrit légitimement quelques satisfactions, des risques indéniables et de nombreuses craintes qu’il est du rôle des collectivités locales de relayer.

Quelques satisfactions, tout d’abord…

Hier, l’Allocation Parent Isolé n’ouvraient pas de droit à un suivi social d’insertion professionnelle spécialisée. Fusionnée avec le RSA, cette mesure est dès lors possible. C’est ainsi l’obstacle vers l’emploi qu’une maternité récente peut constituer qui pourra en partie être levé. A ce titre, il faut se féliciter de la Convention que la Ville de Paris a passé avec la Caisse des Allocations Familiales, que nous devons adopter aujourd’hui et qui permettra un premier suivi de 1000 bénéficiaires de l’API sur une file active de 4000 bénéficiaires en 2008 afin de leur permettre d’affirmer une perspective d’insertion professionnelle.

Des risques indéniables ensuite…

S’il faut chercher à revisiter notre système de redistribution afin d’éviter les trappes à pauvreté, il faut également se demander si, en période de crise, le RSA ne va pas créer des trappes à précarité. En effet, les entreprises ayant assimilé le fait que l’Etat compensera la pauvreté des salaires, ne vont-elles pas chercher en période de crise à multiplier les bas salaires et à user de contrats précaires comme l’intérim ou le temps partiel ? Et ce, afin de s’adapter au flux d’un marché subissant une baisse de la demande, face à laquelle le Gouvernement ne fait rien. On comprend mieux également la dureté du système quand on sait que suite à deux offres de travail refusées (peu importe la qualité de l’offre), le RSA est suspendu. Il y a donc un risque évident face aux manques de certitudes du dispositif sur les garanties apportées aux bénéficiaires du RSA de ne pas devenir les nouveaux « journaliers » du marché du travail.

Et pour finir de nombreuses craintes.

Qui dit nouveau dispositif pour verser les allocations aux bénéficiaires du RSA dit également mise en place d’un nouveau système organisant l’orientation et l’accompagnement des chercheurs d’emploi. Il nous faut à ce titre saluer les services sociaux parisiens qui vont garantir la bonne mise en œuvre de ce dispositif. Permettez moi ici de souligner l’ingénierie sociale qui organise ce dispositif d’accompagnement autour et en permettant des perméabilités entre les Espaces Insertion pour les chercheurs d’emploi vivant un frein momentané dans leur recherche, des structures sociales spécialisées pour ceux ayant des freins plus importants (addiction, désocialisation,…) et du droit commun pour le reste des bénéficiaires, le tout chapeauté par le Pôle Emploi qui reste maître des inscriptions, du versement des allocations et de la bonne marche du dispositif. Mais permettez moi de craindre que les problèmes de personnels et d’accompagnement afférant à la fusion ANPE/ASSEDIC ne viennent obscurcir cette belle organisation avec en bout de chaine des problèmes d’inscription à temps, d’enregistrement des suivis et de possibles radiations abusives. Il y a là un enjeu car si le 1er trimestre 2009 a vu le nombre des RMIstes parisiens augmenter de 22%, les demandes de suivi dans le cadre des Espaces Insertion, donc par des personnes vivant un frein certain dans leur employabilité, a quant à lui été rehaussé de plus de 50%. Il y a donc une vraie crainte de voir certains des plus fragiles se voir supprimer à tort des listes du RSA, et ce car l’Etat n’aurait pas anticipé ce problème de personnels et qu’il ne semble pas aujourd’hui prendre les mesures adéquates pour y remédier.

Néanmoins, Monsieur le Maire, mes chères collègues, la Ville de Paris a su dans le cadre de son Plan Départemental d’Insertion construire un vrai réseau d’aide aux bénéficiaires du RMI dans le cadre de leur recherche d’emploi. Car Paris a malgré tout des ressources en matière de création d’emploi que n’ont pas forcément d’autres territoires. Reconnaissons cependant que ces dispositifs d’accompagnement tombent à point nommé dans cette période de crise économique dont les effets sociaux se font déjà bien sentir. Mais restons vigilant et n’hésitons pas dès que cela sera possible à tirer les conclusions de ce nouveau dispositif d’indemnisation et à obtenir de l’Etat les ajustements nécessaires.

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Intervention sur la Banque Alimentaire

Monsieur le Maire,
Mes chers collègues,

Ce Conseil est l’occasion de relayer un cri d’alerte porté par les associations de soutien aux plus exclus dans le cadre de l’aide alimentaire.

Comme vous le savez, cette action relève de la compétence de l’Etat mais le Département de Paris y contribue fortement pour ne pas dire majoritairement, en particulier dans la situation de crise économique que nous vivons aujourd’hui : 5,5 millions d’euros pour la Ville, 2,5 millions pour l’état.

L’association que nous finançons aujourd’hui, l’Agence Internationale pour le Développement, a noté une augmentation de 20% de 2006 à 2007 de ses bénéficiaires de colis alimentaires avec une augmentation très importante et remarquable du nombre de RMIstes.

Pour le 3ème arrondissement, dont je suis l’élu, et qui n’est pas connu pour être l’arrondissement le plus socialement lourd, c’est aujourd’hui plus de 50% des aides exceptionnelles du CASVP qui sont versées au titre de la subsistance alimentaire. Permettez moi néanmoins de considérer ce chiffre comme significatif.

Dans un cadre plus large, c’est la Banque Alimentaire qui a recensé pour 2008 une augmentation de 10% des bénéficiaires via toutes les associations qui ont recours à ses prestations.

Parallèlement, la Banque Alimentaire et du coup les services sociaux de la Ville s’inquiètent également de l’évolution des modes de distribution des surplus alimentaires européens qui servent à constituer les colis remis aux plus précaires. 25 % de ces produits manquent et personne ne semble savoir où ils sont et pourquoi ils tardent à arriver.

Tout cela contribue donc à la tension de la situation sociale sur la Ville de Paris et s’il faut se féliciter du fait que Paris dépasse, de manière assumée, ces obligations en matière de solidarité, autant il faut regretter et dénoncer un désengagement de plus en plus prononcé de l’Etat alors même que les effets sociaux de la crise économique actuelle devraient l’inciter à intensifier son action.

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Intervention sur le Prêt Paris Logement

Monsieur le Maire,
Mes chers Collègues,

Paris apporte son soutien aux Parisiens à revenu modeste ou moyen qui souhaitent acquérir leur logement en ayant mis en place dès 2004 un prêt sans intérêt, cumulable avec le prêt à taux zéro institué par l’Etat.

En complément de notre politique active en matière de financement de nouveaux logements sociaux, cette mesure s’inscrit pleinement dans notre volonté de permettre à notre capitale de préserver sa mixité sociale et d’éviter à de nombreuses familles d’avoir à quitter Paris.

Il faut souligner le succès de cette mesure qui a permis depuis 2007 la distribution de 750 prêts par trimestre. Cependant, il faut aussi prendre acte du fait que la crise économique impacte le marché de l’immobilier en l’asséchant et en rendant plus délicat pour beaucoup l’acquisition d’un appartement. Les 5 premiers mois de l’année 2009 ont vu une chute de 43% du nombre de prêts versés par rapport à la même période en 2008.

Cette situation impacte directement le marché locatif car qui dit baisse du nombre de primo-accédants, dit baisse du taux de rotation dans le parc locatif.

Si l’Etat a agi dans ce domaine en augmentant son prêt à taux zéro et en étendant le Pass-Foncier au secteur du logement collectif, ces mesures vont sans doute être sans grands effets sur le marché parisien car ces dispositions ne concernent que le logement neuf, alors que le marché parisien de l’ancien représente 99% des acquisitions…

C’est la raison pour laquelle la Ville de Paris a décidé, afin de favoriser la reprise et de lever les blocages des marchés du logement, d’augmenter de 50% du 1er septembre 2009 au 31 décembre 2010 son Prêt Paris Logement, que le bien acquis soit neuf ou ancien. Pour exemple, le montant prêté sera désormais de 36 300 euros pour un célibataire et de 59 400 euros pour un couple au lieu de respectivement 24 200 et 39 600 euros.

C’est ainsi que la Ville de Paris entend agir sur le front du marché de l’immobilier afin d’enrayer les impacts de la crise que nous vivons.

03 juillet 2009

Caméra: la Préfecture s'explique, la Mairie du 3ème réplique


Réunion intéressante hier soir en Mairie du 3eme en présence du Commissaire du 3ème ardt, Lucas Togni, et du directeur adjoint du cabinet du maire de Paris, Renaud Vedel, afin de présenter aux habitants de l’arrondissement le projet préfectoral d’implantation des caméras de vidéosurveillance. L’occasion pour les élus de la majorité municipale de rappeler leurs craintes, leurs incompréhensions, leurs soucis des libertés publiques et de marquer leur combat.

Nos craintes ? Car dans un langage indolore, s’installe dans nos sociétés une nouvelle priorité, celle de retrouver les délinquants plus que d’éviter qu’elle ne se produise. Guérir vaut maintenant mieux que prévenir.

Nos craintes ? Ces caméras, si, aujourd’hui, elles ont un usage limité, rien ne le garantit pour la suite. Aujourd’hui, on nous dit « prévention des accidents de la circulation » et « aide à la résolution des délits ». Mais demain ? et les modalités d’utilisation ?

Nos incompréhensions ? Le fait de vouloir transformer la présence humaine, donc la médiation, la prévention, la prise en charge, en « technologie » relève d’une négation des recherches et des études faites sur le sujet de la délinquance et des besoins préconisés. Beaucoup d’agressions sont le fruit de la situation sociale des gens : toxicomanes en manque, malades psychotiques non pris en charge,… Aujourd’hui, toutes les structures d’accueil de ces personnes vivent le désengagement financier de l’état et donc ne sont plus aussi efficaces qu’avant, créant effectivement une possible insécurité. Mettre des caméras pour lutter contre leurs actes est donc une double peine !

Depuis maintenant trois mois, nous avons engagé une discussion forte avec la Préfecture. Bien que nous ne soyons pas à l’initiative de ce dispositif, nous nous sommes engagés dans la campagne à être très vigilant sur sa mise en place et son usage. Nous avons donc sollicité l’obtention du premier plan et nous avons formulé un certain nombre de remarques sur des caméras qui ne nous semblaient pas particulièrement nécessaire (trop au même endroit ou sur le même axe) et sur d’autres qui semblaient relever plus de la vidéosurveillance que de la protection (devant la Bourse du Travail, devant le Café de la Perle,…). La préfecture a accepté certaines de nos demandes en supprimant les plus problématiques et en en déplaçant certaines. C’est donc une victoire pour l’équipe municipale.

Il reste cependant un sujet de discorde entre la préfecture et nous : la caméra prévue au coin Beaubourg/Grenier St Lazare, face au Centre Lesbien, Gay, Bi et Trans. Ce centre acceuille plus de 1100 personnes par an dont 250 personnes en détresse (maladie, orientation non assumée,…). L’anonymat doit leur être totalement garanti et pour que l’accueil soit efficace et que les gens n’hésitent pas à venir y chercher une assistance, nous ne devons pas leur donner l’impression d’être filmé. En l’occurrence, j’ai posé publiquement la question au Maire de l’Arrondissement, Pierre Aidenbaum, qui a partagé mon inquiétude face à la présence de la caméra.

Gageons que la Préfecture entendra cette demande et la supprimera !

02 juillet 2009

Fin de polémique... Ouf!


Lettre de Pierre Aidenbaum, distribuée aux riverains cet après-midi

Depuis plusieurs jours, l’UMP et les Verts entretiennent une agitation sur une éventuelle « dé-piétonisation » de la rue Rambuteau. Ils utilisent pour cela une hypothèse de travail parmi d’autres d’un cabinet d’étude chargé de préparer la concertation sur un réaménagement du quartier compris entre les rues Rambuteau, Archives, Rivoli et Boulevard Sébastopol.
Cette étude ne touche qu’à la marge la rue Rambuteau et comporte plusieurs hypothèses à débattre.
Je rappelle que depuis 2001, Bertrand Delanoë a engagé une politique de rééquilibrage des voies publiques privilégiant les transports en commun, les circulations douces, les piétons et les personnes en situation de handicap. Cette politique a été actée par l’élaboration en 2007 du Plan de Déplacement de Paris et est mis en œuvre dans tous les travaux de réhabilitation de voie. Il est bien évident qu’en application de ce plan, la ville de Paris ne peut retenir une hypothèse de remise en circulation d’une voie piétonnière d’autant que cette voie fait partie d’un ensemble, avec la piazza, pensé par Ranzo Piano, architecte du Centre Pompidou.

Soyons clair, pour la Ville de Paris et pour moi-même, il est exclu que la rue Rambuteau entre les rues Beaubourg et St Martin soit « dé-piétonnisée » et cela ne se fera pas.

Une réunion publique sur le sujet aura lieu le jeudi 9 juillet en mairie du 3e, elle permettra notamment de mettre en place un « comité de rue » composé de riverains et destiné à étudier avec la mairie et les services d’étude les différents projets possibles.


Paris, le 2 juillet 2009

Pierre Aidenbaum
Maire du 3e