21 mars 2012

« Louez Solidaire et sans risque » : réunion d’information pour faire rimer innovation et solidarité


Vous avez du recevoir dans votre boite aux lettres l’annonce de la réunion publique organisée cette semaine par la mairie du troisième concernant le dispositif « Louez solidaire et sans risque ».

De quoi s’agit-il ? Depuis 2007, la Ville de Paris propose aux propriétaires de logements à louer, un dispositif pratique et innovant permettant de louer sans risque grâce à un ensemble de garanties et d'avantages. Ce dispositif directement inspiré d’expériences européennes invite les propriétaires du parc privé qui disposent de logements vacants à louer ces appartements pour des personnes ou des familles qui rencontrent des difficultés pour se loger. Une association, accréditée par la Ville, est locataire en titre de l'appartement ; cette association sous-loue le logement à une personne ou une famille en situation de mal-logement.

Quel est l’intérêt de ce dispositif ? Reposant sur un triple partenariat, lequel a prouvé son efficacité, entre la Ville de Paris, le milieu associatif et les propriétaires, l’intérêt de la démarche est double. Tout d’abord, le propriétaire est assuré de toucher intégralement le loyer de même qu’il est assuré d’être remboursé des charges locatives. Il peut obtenir une déduction fiscale allant jusqu’à 70% sur le revenu foncier du logement. Ensuite, ce dispositif permet le maintien de la mixité sociale dans notre arrondissement, un principe auquel la l’équipe municipale est attaché. En raison du niveau très élevé du marché immobilier, il est extrêmement difficile pour beaucoup de bénéficier d'un logement décent. Il s’agit donc de pallier à cette réalité en diversifiant l’offre de logement.

Quel est l’objectif aujourd’hui ? En organisant cette réunion publique à laquelle vous êtes toutes et tous conviés, nous souhaitons donner un coup d’accélérateur à ce dispositif encore trop peu connu et dont la dynamique mérite d’être amplifiée.

Alors si vous aussi vous souhaitez faire rimer location et solidarité, rendez vous ce jeudi 22 Mars à partir de 19h00, en Mairie du 3ème  pour une réunion d’information en présence des différents acteurs qui seront présents pour répondre à vos questions et témoigner de leur expérience.

19 mars 2012

Flash Infos Compte Rendu de Mandat - Conseil de Paris des 19 et 20 mars - Question d'actualité sur la reprise des expulsions locatives



Monsieur le Maire, mes cher-e-s collègues,

Jeudi 15 Mars et comme chaque année à la même période la trêve hivernale des expulsions locatives a pris fin ravivant avec elle les plus vives inquiétudes pour de nombreux parisiens lesquels risquent de se voir expulser. La fin de la trêve hivernale signifie aussi la fermeture de toutes les places d’hébergement provisoires à destination des Sans Domicile Fixe qui avaient pu en bénéficier notamment fin Janvier-début Février au plus fort du « Plan Grand Froid ».

Une fois de plus et il convient de le redire encore aujourd’hui, cet intermède de quatre mois intervient dans un contexte social tendu que la forte mobilisation associative d’il y a 15 jours pour réclamer un moratoire sur les expulsions locatives est venue rappeler. L’inquiétude demeure.

En 2010, selon le dernier bilan du ministère de la justice et du ministère de l'intérieur, 114 764 décisions d'expulsion ont été prononcées par la justice. 11 670 se sont traduites par des interventions effectives de la force publique. Mais en réalité, selon la Fondation Abbé Pierre, 50 000 ménages sont contraints chaque année de quitter leur logement. En toute logique, l’expulsion entraîne une forte fragilisation de leur budget. Au moment de l'impayé, 46 % des ménages interrogés consacraient plus de 50 % de leurs revenus à leur loyer. C’est pourquoi nous sommes pour un encadrement des loyers.

Face à cette situation, de nouvelles décisions de justice mettent l'Etat face aux responsabilités qui sont les siennes alors qu'il se dérobe toujours davantage. Ainsi, le Tribunal Administratif de Paris a rendu le lundi 20 février 2012 une ordonnance en référé, enjoignant à l'Etat d'héberger une mère célibataire de 20 ans avec sa fille âgée de deux ans et demi. Cette injonction constitue la première application concrète d'une jurisprudence récente du Conseil d'Etat, concernant les sans abris dans laquelle la plus haute juridiction administrative reconnaît qu'il appartient aux seules autorités de l'Etat de mettre en oeuvre le droit à l'hébergement d'urgence lequel est reconnu par la loi.

Le désengagement de l’Etat que nous dénonçons régulièrement est donc reconnu par l’institution judiciaire. Chacun se trouve donc désormais face à ses responsabilités. Et ce ne sont pas les engagements d’héberger tous les sans abris que vient de prendre ce matin l’Etat qui vont nous rassurer quand on sait que 4 200 personnes sont en attente de places avec en face seulement 200 places par mois à proposer.  C’est dans cet esprit que près de 50 maires d’Ile de France dont le Maire de Paris, à l’initiative de Bertrand Kern, Maire de Pantin, interpellent le Premier ministre et lui demandent l’organisation des états généraux de l’hébergement d’urgence ainsi que l’augmentation et la pérennisation des places au-delà du 31 Mars. 
Pour leur part, les élus Socialistes, radicaux de gauche et apparentés du Conseil de Paris partagent ces préoccupations et souhaitent réaffirmer leur attachement au respect de la loi DALO et leur volonté de mise en place d’un moratoire contre les expulsions à Paris. Monsieur le Préfet de Police, ce moratoire nous vous le demandons pour les foyers de bonne foi tant que votre collègue Préfet de Région ne leur a pas fait de proposition de relogement. 
Monsieur le Maire, vous êtes récemment intervenu en ce sens auprès de Monsieur le Préfet de Région. Quelles sont d’ores et déjà les mesures que la Ville de Paris compte mettre en œuvre pour répondre aux besoins pressants de nombreux parisiens dans l’attente, nous l’espérons, d’une véritable inflexion politique au niveau national, en matière d’hébergement d’urgence et de logement, dans les mois à venir ?

Réponse d'Olga Trostiansky, adjointe au maire de Paris chargée de la solidarité:




15 mars, reprise de expulsions locatives ; 31 mars, fin du dispositif hivernal : quel  mois fatidique pour des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants qui du jour au lendemain n’auront plus comme perspective que de chercher un abri de fortune dans les rues, le long du canal, dans les gares, dans les bois.

Et chaque année, c’est la même inquiétude et les mêmes questions qui reviennent :
Pourquoi considérer que la mise à l’abri ne doit intervenir que lorsque les températures sont négatives ? Est-ce à dire que lorsque l’on est pauvre, sans-domicile, exilé, que sais-je encore, on doit en plus subir l’épreuve de la rue dès que les températures remontent ?



Dès la préparation de la période hivernale, nous avons demandé à l’Etat d’anticiper les sorties des structures temporaires, pour ne pas se retrouver dans la même situation que les années précédentes. Pendant cet hiver très dur, durant lequel le Préfet de Région a attendu le dernier moment pour ouvrir des places d’hébergement, la Ville de son côté n’a pas attendu que le thermomètre affiche des valeurs négatives. Elle s’est à nouveau  pleinement mobilisée pour venir en aide aux sans abri avec l’ouverture de plusieurs gymnases et  la mise à disposition d’immeubles où les associations ont  accueilli les personnes les plus fragiles.

Parce que l’accueil en gymnase n’est pas une solution digne sur le long terme, nous avons demandé à l’État d’orienter toutes les personnes volontaires vers des centres d’hébergement adaptés. Cela nous a été refusé, alors même que des places disponibles existaient et restaient vacantes.

Quelle est la situation à la quelques jours du 31 mars ? D’ores et déjà, des accueils d’urgence ont été fermés, remettant à la rue des dizaines de personnes. Le Maire de Paris vient d’adresser un courrier à Daniel CANEPA, Préfet de Région, lui demandant le maintien des places ouvertes pendant l’hiver dès que les locaux le permettent, ainsi que la compensation des fermetures par des ouvertures nouvelles en Ile-de-France.

Les promesses du préfet dans la presse ce matin annonçant que les places ne fermeront pas du jour au lendemain et que les personnes ne seront pas remises à la rue n’ont pas été appliquées sur le terrain et notre inquiétude est immense..

Quelques centres resteront ouverts quelques semaines supplémentaires, mais le problème sera le même dans trois mois. Les demandes d’hébergement non pourvues par le Samusocial sont d’ailleurs reparti à la hausse.

Le SIAO Insertion, censé traiter toutes les demandes d’hébergement est déjà saturé alors même que les places provisoires sont encore ouvertes. Les ménages disposant d’un logement temporaire dans le cadre du dispositif Solibail piloté par l’Etat n’accèdent que très difficilement au logement définitif, il en est de même pour les personnes en résidence sociale.  c’est donc l’ensemble du dispositif qui est embolisé par le manque de places. 


Souvenez-vous que le 10 février dernier, le Conseil d’Etat a rappelé l’obligation pour l’Etat de mettre en œuvre le droit à l’hébergement d’urgence de toute personne sans abri qui se trouve en situation de détresse, précisant qu’une carence manifeste peut constituer une atteinte grave manifestement illégale à une liberté fondamentale.


Enfin, je ne voudrais pas évoquer la période hivernale sans remercier très chaleureusement les services de la Ville, SG, CASVP, DPP, TAM, DJS, DLH, avec une pensée toute particulière pour les agents volontaires.
Je n‘oublie pas les associations, dont la mobilisation sans faille ne se dément pas, particulièrement durant la période hivernale et les mairies qui ont accepté de mettre une salle à disposition pour accueillir des sans-abri.
Deux vœux de l’exécutif, l’un en conseil général sur la fin de l’hiver et l’autre porté par Jean Yves Mano sur la reprise des expulsions permettront à l’ensemble des groupes de cette assemblée de rendre publiques leur position sur ces sujets.

16 mars 2012

Le chiffre du 3e... 2027



2027... C'est le nombre d'inscrits à la newsletter de la Mairie du 3e. Cet outil vous permet d'être prévenu des grands évènements de l'arrondissement. Pour vous inscrire, direction le site de la Mairie du 3e!

14 mars 2012

Le chiffre du 3e... 10





10 ans ... C'est l'âge de l'association ASSACTIVE qui anime avec ferveur et enthousiasme le Quartier de l'Horloge, sous la houlette de la très sympathique Ulla Claude. Pour fêter l'évènement, ils ont hier organisé un récital à la Maison de la Poésie - Théâtre Molière, passage du même nom.

13 mars 2012

Conseil d'Arrondissement: deux projets qui enfin voient le jour: du logement social au 80, rue de Turenne et une OPAH Développement Durable!


Lundi soir s’est tenu le Conseil d’arrondissement préalable au prochain Conseil de Paris du 19 et 20 Mars. J’ai présenté deux dossiers qui me tiennent à cœur et sur lesquels je me suis beaucoup investi depuis le début de la mandature.

Tout d’abord, l’achat d’une partie du 80 rue de Turenne. Cet immeuble, dit HôtelVoisyn, a été squatté dès 2008 par le collectif Jeudi Noir. Le lieu avait alors été baptisé l' "Impasse". J’avais soutenu cette occupation, refusant que des immeubles restent vides, sans destination,dans le centre de Paris en pleine crise du logement. L’expulsion fut violente, j’en garde le souvenir. Mais elle fut retoquée par le juge administratif qui a considéré que l’Etat avait agi sans fondement. Néanmoins, nous n’avons pas lâché prise et à force de persévérance, nous avons réussi à faire que dans le projet de réhabilitation annoncé par des affiches sur l’immeuble, une partie soit vendue à un bailleur social pour y faire du logement social. C’est depuis ce soir chose faite : la SGIM rachètera 400 m2 de l’immeuble sur rue afin d’y faire une petite dizaine de logements sociaux, dans le secteur diffus.

Ensuite, la délibération suivante que j’ai présentée visait l’approbation des modalités de lancement des marchés publics relatifs à la conduite de l’opération programmée d’amélioration de l’habitat «développement durable et économie d’énergie » (OPAH 2D2E) dans le secteur de la place de la République.

Dès 2007, la Ville de Paris votait son Plan Climat avec comme objectifs de faire baisser les gaz à effet de serre et la consommation énergétique tout en augmentant les énergies renouvelables. Un grand pan de cette action visait la rénovation du bâti, à travers le parc social, le parc municipal et le parc privé en mobilisant les propriétaires.

En 2008, l’Atelier Local d’Urbanisme du 3e réalisa une étude montrantles gains d’énergie incroyables que nous pourrions réaliser uniquement à l’échelle de l’arrondissement si des immeubles rentraient en réhabilitation lourde. Convaincu de leur constat, j’ai déposé et fait voter en mars 2009 un vœu demandant le lancement d’une Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat autour de la place de la République, vouée au développant durable, et ce sur trois piliers : social (lutte contre l’insalubrité, maîtrise des loyers,…), thermique (isolation,…) et sociétal (accessibilité, végétalisation,…).

Dèslors, 2010 fut l’occasion d’une étude préopérationnelle  sur 600 immeubles, 11 300 logementsprivés autour de la place de la République et les résultats ont démontré l’intérêtqu’il y aurait à lancer une telle OPAH : 46% des propriétaires sont occupants, dont 22% éligibles aux aides de l’Agence nationale d’amélioration de l’habitat (des chiffres supérieurs à la moyenne parisienne !), 80% de propriétaires occupants très motivés par des travaux de développement durable, 60% pour les propriétaires bailleurs, et surtout 75% des immeubles avec un potentiel d’amélioration thermique fort, dont 25% très fort. A titre d’exemple, sur un immeuble précis qui consomme 455 kWhep/m²/an, avec des travaux, nous arrivions à un résultat de 187 kWhep/m²/an !!

Fort de ces résultats encourageants, nous avons passé 2011 à rencontrer de multiples acteurs et spécialistes de ce dossier pour imaginer un dispositif innovant d’OPAH, innovant dans la forme, dans le fond et dans les objectifs. Dans la forme : au lieu de servir tout un territoire, nous fonctionnerons par appel à projet et ne servirions que des immeubles sélectionnés pour leur potentiel en obtenant ainsi une OPAH léopard. Dans le fond : pas de solutions toutes faites, par l’appel à projet, nous avançons vers des solutions à l’immeuble. Dans les objectifs : au nombre de 8, baisse des consommations énergétiques, baisse des gaz à effet de serre, augmentation du confort et de la maîtrise des loyers, augmentation de l’accessibilité, optimisation des surfaces et des parties communes, amélioration du stockage et du tri, meilleure gestion de l’eau, augmentation de la végétalisation.

Cette délibération lance donc par appel d’offre la recherche d’un opérateur qui pourra dès cet été travailler un travail de 4 ans en deux phases. Une première phase de trois ans de communication, mobilisation, appel à projet, appui aux copropriétés candidates et début des travaux, et une seconde d’un an de suivi des travaux et de livraison des chantiers.

Je suis très fier de l’aboutissement de ce projet dans lequel je me suis beaucoup investi pour qu’il puisse voir le jour et pour pouvoir relever le défi du développement durable dans un arrondissement ancien comme le nôtre. A l’heure où la place de la République fait peau neuve, à nous de contribuer à ce que son quartier fasse de même !


Le chiffre du 3e... 1435






1 435... nouveaux électeurs dans le 3e, suite aux résultats des dernières commissions électorales qui ont validé 21 887 électeurs.

12 mars 2012

La santé mentale par un autre biais... Culture!


A partir d’aujourd’hui et jusqu’au dimanche 18 Mars se tient la Semaine d’Information sur la Santé Mentale (SISM). Les conseils locaux de santé mentale (regroupant corps médical, associations, institutions et collectivités) organisent des manifestations d’information et de réflexion à destination du grand public dans un contexte de rejet grandissant des personnes « différentes » car atteintes de troubles mentaux dans une société où il convient de respecter la « norme ».

C’est dans ce contexte que la 23ème édition de la SISM a pour thème « Culture, société et santé mentale » où comment favoriser l’intégration de tous et lever les barrières face à des pathologies souvent méconnues. Les réponses que l’on peut apporter aux problèmes de santé mentale ne peuvent être que collectives. C’est pourquoi pour la troisième année consécutive, la mairie du 3e participe à la SISM en abordant ce sujet sensible sous un angle universel, celui de l’art et de la culture.

Ainsi, durant toute la semaine des événements se tiendront dans des établissements partenaires. C’est à ce titre que la librairie « Comme un Roman » et la bibliothèque Marguerite Audoux consacrent leurs vitrines à l’évènement. Dans la sélection de romans qu’elles vous présentent, des personnages de toutes époques, de tous pays et de toutes conditions sociales luttent avec leurs maux et leurs troubles. Ces histoires et ces parcours de vie nous interpellent, nous interrogent et mettent finalement en lumière ce quotidien que nous partageons et que nous enrichissons de nos différences. A la bibliothèque Marguerite Audoux se tient à partir de demain, mardi, une exposition de peinture intitulée « l’Art et l’Etre », réalisée par des usagers de l’Oeuvre Falret qui accueille des personnes en souffrance mentale et psychique. La semaine se terminera samedi 17 Mars à partir de 11h00 par une lecture conversation de l’œuvre de Joao Guimaraes Rosa «La troisième rive du fleuve », toujours à la bibliothèque Marguerite Audoux. Une lecture à deux voix, franco-portuguaise durant laquelle on découvre un homme qui décide de vivre au milieu d'un fleuve dans une région centrale du Brésil, et qui disparaît. Son fils se marie et dix ans après sa disparition, naît sa petite-fille, dotée de pouvoirs surnaturels. Un texte très souvent utilisé pour expliquer le phénomène de décompensation…

Retrouvez l’ensemble de la programmation en cliquant ici.

10 mars 2012

Conseil Local du Handicap : le nouveau bureau se met au travail !


Vendredi 9 Mars s’est réuni le bureau du Conseil Local du Handicap (CLH). Cette réunion a été l’occasion d’installer le nouveau bureau de cette instance participative sur toutes les questions qui concernent de près ou de loin le handicap.

Les membres du bureau sont issus à parité d’un collège « associatif » et d’un collège « citoyen ». Chaque commission du CLH (il y en a cinq) est représentée par deux de ses membres.

Le nouveau bureau du CLH se compose comme suit :

Commission Cadre de Vie :
- David Parmentier (citoyen)
- Xavier Ballery, accompagné de Marie-Christine Ballery (Association des paralysés de France)

Commission Epanouissement :
- François Lapeyre (citoyen)
- Nicolas Davoine (Espace Public Numérique)
Commission Service public :
- Selim Chihi (citoyen)
- Armelle Boisivon (UNAFAM)

Commission Emploi :
- Fabien Bojarczuk (citoyen)
- Bruno Chognon (ALTHER 75 - LB Développement)

Commission Sensibilisation :
- Nicolas Cuvillier, accompagné de Nathalie Sallé (citoyen)
-  Françoise Vauché (Comité des fêtes du 3e)

05 mars 2012

Une année décisive pour l’Egalité !


Comme chaque année la journée internationale des droits des femmes aura lieu le 8 Mars. La Mairie du 3e , sous l’impulsion de Flora Bolter, élue en charge de l’égalité femme/homme, a choisi de mettre à l’honneur le mouvement féministe, à la fois dans son aspect historique, en saluant l’héritage du mouvement des femmes, mais aussi autour des revendications actuelles.

Pour l’occasion, deux dates sont à retenir. Le 5 Mars, une table ronde en présence d’associations (le Fit, Osez le Féminisme, la Barbe…) est organisée sur le thème « mais qu’est ce qu’elles veulent (encore) ? » qui sera l’occasion de faire le point sur les revendications et les propositions formulées notamment dans la campagne présidentielle.

Le 10 Mars, il s’agira davantage de se placer dans une perspective historique avec la balade « Mouvement des femmes, hier et aujourd’hui, dans le 3ème ». D’Olympe de Gouges à Nathalie Lemel en passant par Renée Vivien, rendez vous dans des lieux symboliques du 3e sur les traces de celles qui par leur engagement ont contribué à forger le combat pour l’égalité des sexes. RDV à 14h30, rue EugénIE Spüller (pour une fois, changeons les noms !)

Je reviendrai bientôt sur notre projet de micro résidence sociale du Centre d’hébergement les Univers’elles pour vous parler d’un désengagement supplémentaire de l’Etat et de son impact concret dans le 3e et sur Paris.

Aujourd’hui, il est plus que jamais nécessaire d’avancer concrètement. Un nouveau pas doit être franchi et je ne doute pas que les échéances électorales qui arrivent constituent l’occasion de rappeler que la Gauche est la seule engagée sur le chemin de l’Egalité. En ce sens, les propositions de François Hollande sont fortes. L’égalité des carrières professionnelles et des rémunérations entre les femmes et les hommes et la mise en place de sanctions en cas de non respect constitue le principe qui doit nous guider le tout sous le contrôle d’un nouveau ministère du droit des femmes chargé d’y veiller.

Et si vous ne savez pas quoi faire mercredi 7 à 18h30… cliquez ici !