Le chiffre du 3e... 15 candidats aux législatives dont Seybah Dagoma!

Les élections législatives auront lieu les 10 et 17 juin prochain.

Après avoir donné un nouveau président à la France, il faut que nous puissions lui donner une majorité forte pour qu'il puisse mettre en oeuvre son programme.

Dans la nouvelle 5e circonscription, composée des 3e et 10e arrondissements, 15 candidats sont en lice dont Seybah Dagoma, et Pierre Aidenbaum, son suppléant, qui sont les seuls à soutenir les choix politiques de François Hollande. Ils vous donnent rendez-vous le lundi 4 juin à 19H au Théâtre Dejazet.

Je soutiens Seybah car je crois que les Françaises et les Français en ont assez d'une représentation nationale qui ne leur ressemble pas. Seybah est jeune, ce n'est pas une professionnelle de la politique. Elle est ce que la République a su faire de meilleure: d'origine tchadienne, issue des quartiers populaires de Sarcelles, elle a puisé dans l'éducation nationale ce qui fait d'elle aujourd'hui une brillante avocate. Très tôt engagée dans les domaines de l'éducation populaire et de l'action collective à travers par exemple l'aide au devoir, elle a rejoint l'équipe de Bertrand Delanoë en 2008 pour prendre en charge le dossier de l'économie sociale et solidaire qui lui a permis de contribuer à la réinsertion sociale de plusieurs milliers de Parisiennes et de Parisiens.

Elire une députée soutenant les objectifs de François Hollande, c'est contribuer à donner à la capitale une majorité qui ne fera plus blocage à notre politique municipale et en particulier sur le sujet du logement.

Aussi je suis heureux de vous inviter à la croiser dans les rues du 3e, lors de nos diffusions de tracts, de notre rencontrer improvisée et aussi lors de notre grand meeting de campagne du lundi 4 juin à 19H en présence de Najat Vallaud Belkacem, Anne Hidalgo, de Pierre Joxe et de Patrick Weil.

Vacances ? Impératif personnel ? Peut-être ne pourrez-vous pas vous déplacer pour les élections législatives des 10 et 17 juin prochains. Pas de panique, une solution existe : le vote par procuration. Simple et pratique, pour l'établir, il suffit de vous rendre au commissariat ou au tribunal d'instance (2 rue Eugène Spuller, ouvert de 9h30 à 12h et de 13h à 16h du lundi au vendredi). Toutes les infos et les modalités ici.

Economie sociale et solidaire dans le 3e : la régie de quartier prend de l’ampleur !

Installée dans le 3^ème, rue du Vertbois la Régie de quartier « Paris Centre » intervient dans le champ de l'économie sociale et solidaire. Elle a pour mission de favoriser l'insertion par l'activité économique de personnes éloignées de l'emploi. Dans ce but, elle propose à ses salariés de réaliser des prestations de nettoyage, d'entretien et d'embellissement de l'habitat et du territoire. Elle regroupe dans un même lieu des acteurs très différents tels que les collectivités locales, les bailleurs sociaux, les associations locales, les entreprises et les habitants.

Notre régie de quartier qui intervient sur le territoire des quatre arrondissements centraux de la capitale (1^er, 2^ème, 3^ème, 4^ème) a permis l’insertion de seize salariés qui se voient proposés des contrats d’une durée s’étalant entre 20 et 35 heures selon leur profil. Par ailleurs, la Régie s’implique dans la mise en œuvre du dispositif « Premières Heures » voté par la Ville de Paris et qui a pour but de permettre aux plus exclus de s’insérer  progressivement dans l’emploi jusqu’à avoir un  quota d’heures suffisant pour intégrer un contrat  aidé.

Le bilan que nous pouvons aujourd’hui dresser est d’autant plus encourageant que la Régie « Paris Centre » ne se situant pas dans un quartier classé en « politique de la ville », elle ne bénéficie pas de moyens supplémentaires alors que les demandes auxquelles elle doit faire face sont toujours plus nombreuses notamment en matière de logement dont l’on sait qu’il s’agit d’un élément essentiel pour favoriser et pérenniser le retour à l’emploi et donc la réinsertion.

Pour être efficace, c’est donc par de multiples partenariats avec les acteurs locaux qu’elle doit monter son projet social. C’est avec l’optique de le renforcer que S. Yagen, travailleuse sociale est arrivée. Son rôle est essentiel dans la mesure où elle « prend en charge le suivi socio-professionnel des salariés s’inscrivant dans un parcours d’insertion » comme elle l’a indiqué lorsque nous nous sommes rencontrés pour évoquer les projets de la régie. Au quotidien, elle « accompagne les salariés dans la construction d’un projet professionnel leur permettant par la suite, de s´insérer de manière durable sur le marché du travail ». Il s’agit là d’une mission essentielle, puisque pour assurer la réussite de chacun c’est à un étroit dosage entre les dimensions professionnelles et privées notamment avec l’acquisition d’un logement qu’il faut s’atteler. En effet comme le confirme la jeune femme, son action se situe au carrefour de logiques interdépendantes : « Plus qu’un projet professionnel, il va donc être question d’un projet de vie, d’un projet d’insertion plus global. Souvent, les personnes employées à la régie ont connu des ruptures, des accidents dans leur parcours et le temps passé à la régie va leur permettre de se reconstruire, de se réapproprier une image de soi à la fois de sujet, d’acteur de sa propre trajectoire mais également doté de qualités et de compétences ».

Quand Seybah Dagoma vous dit que ça marche, l’économie sociale… C’est que ça marche ! Seybah Dagoma? la candidate du PS aux élections législatives dans notre circonscription et qui est actuellement adjointe au maire de Paris chargée de... l'économie sociale et solidaire!

La Mairie du 3e participe à l'International Day Against Homophobia

Fondée par Louis-Georges Tin en 2004, la Journée mondiale contre l'homophobie sera célébrée cette année, comme chaque année, le 17 mai. Elle aura lieu dans plus de 100 pays, et devrait toucher plus de 200 millions de personnes à travers le monde.

Depuis 2008, la Mairie du 3^e y prend toute sa part sous l’impulsion de Flora Bolter. Cette année encore, trois évènements vous sont proposés pour, à notre niveau, contribuer à cette lutte, n’en déplaise à tous les mouvements catholiques traditionalistes qui semblent avoir du mal à digérer le changement du 6 mai…

Mardi 15 mai, de 19h30 à 21h30

Table-ronde avec le Centre LGBT Paris Île-de-France, sur le thème :

École, cassons les tabous! Homosexualité : toutes et tous concerné-e-s

Lutter contre l’homophobie à l’école, envers élèves ou enseignants, est l’affaire de tous

Quel chemin reste-t-il à parcourir en matière de prévention du rejet, des discriminations et des violences homophobes, lesbophobes et transphobes dans les établissements scolaires ? Comment aider les élèves et les enseignants LGBT à faire face à l’homophobie et au harcèlement ?

Les élus du 3^e, Louis-Georges Tin (coordinateur du Comité IDAHO) et des intervenants associatifs de l’Inter-LGBT, du Collectif Éducation contre les LGBT-phobies en milieu scolaire, du MAG (jeunes LGBT), et de l’APPEL (Association professionnelle des personnels éducatifs LGBT) tenteront de répondre à ces questions.

Vendredi 18 mai, de 20h à 22h

Représentation de théâtre-forum contre la lesbophobie par Arts Compétences

L’association s’est inspirée du théâtre-forum, inventé au Brésil dans les années 60 afin de dénoncer la précarité des ouvriers dans les favelas, pour l’adapter au problème de la lesbophobie, cette hostilité envers les lesbiennes qui passe par l’invisibilisation et les violences. Lors d’une série d’ateliers, les participantes mettent ainsi en scène des situations de lesbophobie – réelles, vécues ou imaginées – par le biais de la fiction. Le but ? Identifier les comportements discriminatoires, refuser l’assujettissement et (re)prendre confiance en soi. Cette soirée sera l’occasion d’assister à une représentation de diverses saynètes rendant compte de leur travail.

Dimanche 20 mai, de 11h30 à 13h30

Concert de la chorale gay Podium Paris et stands associatifs

Avec un piano comme seul accompagnement, les 70 choristes de l’association feront « swinguer » le public au rythme des grands tubes d’hier et d’aujourd’hui. Pour accompagner ce moment festif et militant, des stands associatifs contre l’homophobie seront présents afin d’informer, dialoguer et échanger avec les habitants.

Sur le parvis de la Mairie.

Le chiffre du 3e... 61,35%

La première phase du changement est maintenant accomplie. Et encore une fois, bravo aux habitants du 3^e qui ont donné 61,35% à François Hollande !

Hier, j’avais par moment des frissons, des larmes aux yeux, en voyant sur les écrans les visages, sur mon téléphone les messages, dans les rues la liesse, autour de moi des sourires.

Cela sera dur de gouverner, la tâche qui nous attend est sans commune mesure, tant l’action du précédent gouvernement à casser. Casser du plus petit niveau, du français modeste dans ses conditions de vie, au niveau le plus important, en donnant une image déplorable de notre République.

Aujourd’hui, je pense à tous ces espoirs qui nous ont porté à la victoire, à cette Europe à qui nous allons pouvoir dire qu’il y a une autre voie que l’austérité pour les plus modestes. Et je pense aussi à ce combat que nous allons devoir mener contre celles et ceux qui prétendent que les idées du FN sont compatibles avec la République.

Mais pour cela, il y a encore une étape : les élections législatives qui doivent nous permettre de donner une majorité forte à François Hollande pour agir.

Oui, nous avons la présidence, le sénat, les régions, une grande partie des départements et de nombreuses villes. Il nous faut aussi le Palais Bourbon. Car c’est bien tout cela qu’il nous faudra pour relever notre pays, dans le respect de nos institutions, en discussion avec les partenaires sociaux et les collectivités locales.

C’est pour cela que maintenant après avoir fait la campagne de François Hollande, je vous invite à soutenir Seybah Dagoma, notre candidate pour la circonscription des 3^e et 10^e arrondissements de Paris !

Découverte d'un président

Hier soir, je craignais le débat. Non par incapacité de François Hollande à être à la hauteur, loin de là. Mais parce que le président sortant ment constamment, n’assume rien, simplifie tout à outrance et que dans ce cadre il est toujours difficile de s’en sortir car il faut expliquer à chaque fois, faisant perdre un peu la nécessaire verve qu’il doit y avoir dans un tel moment.

J’ai regardé le débat, crispé, même si je sais bien qu’à trois jours du vote, son impact serait minime.

Je n’ai pas découvert François Hollande hier ; le militant socialiste que je suis a connu le premier secrétaire qu’il a été, avec ses défauts et ses qualités. J’ai découvert un président, je ne sais pas s’il a fendu l’armure comme veut le dire l’expression. Mais il a très clairement marqué une différence avec son adversaire. Il était posé, serein, remettant les outrances de son interlocuteur là d’où elles n’auraient jamais dû sortir. Il m’a sincèrement donné cette impression de remettre les choses d’équerre pour pouvoir emmener le pays vers des réformes, emmener ensemble, sans opposer, ni stigmatiser.

C’est sans doute cela le candidat normal qu’il a voulu être. Et c’est le président que je veux pour mon pays.

Qu’en est-il de l’immeuble du 80 rue de Turenne ?

Encore un programme de logements sociaux dans le diffus, dont je vous ai parlé il y a quelques temps déjà ! Mais ça y est nous avançons. Le dossier n’est pas évident car nous ne procédons pas à l’acquisition d’un bien en bloc, et nous ne sommes pas d’un coup maître chez nous. Nous devons faire avec la réhabilitation de l’autre copropriété que constitue cette adresse, ce qui prend plus de temps que d’habitude. Mais faire du logement social dans le secteur diffus devient un enjeu crucial pour notre arrondissement.

La ville de Paris signera donc l’acte de Vente d’Immeuble à Rénover (VIR) d’ici la fin du mois de mai. Par cette procédure, le vendeur transfère immédiatement à l'acquéreur (la Ville de Paris) la propriété du sol et celle des constructions au fur et à mesure de leur réalisation. Suite à la signature, les travaux pourront effectivement commencer et sont prévus pour durer dix huit mois.

Prochaine étape pour ce chantier : envisager les types de logement que nous ferons. Mais quoi qu’il arrive : familiaux et accessibles aux couches populaires et classes moyennes de l’arrondissement !