22 décembre 2013

Solidaires dans le 3e pour les personnes sans abri



Le froid qui s’installe nous pousse à prendre encore plus en considération la situation des personnes sans domicile fixe dans notre arrondissement. En plus des actions menées dans le 3e tout au long de l’année, nous renouvelons l’hébergement des sans-abris en Mairie et l’organisation d’une grande collecte alimentaire durant la période hivernale. Pour assurer le bon fonctionnement de ces deux actions solidaires, nous comptons sur l’élan de la mobilisation citoyenne.  
En vue de l’ouverture prochaine de la salle Bretagne, nous lançons donc un appel aux habitants qui souhaiteraient apporter bénévolement leur contribution afin de renforcer les dispositifs que nous mettons en place. 

En tant que bénévole, vous ferez  partie à part entière de l’équipe chargée de l’accueil des SDF. De 18H à 21H30, aux côtés d’un salarié permanent de l’association Aux captifs, la libération et de deux  bénévoles des associations  l’Ordre de Malte et la Croix-Rouge, vous participerez à la préparation de la salle (réception des repas, préparation des lits, distribution de kits d’hygiène etc). Votre rôle sera entre autre de servir le repas, d’engager la conversation ou de mettre en place de petits ateliers (jeux de cartes et autres).
Vous pouvez vous porter candidat via l’adresse électronique sdf3@paris.fr . Attention, nous attirons l’attention sur deux choses : nous ne pouvons vous préciser quand la salle ouvrira (nous ne le savons que quelques jours avant en fonction des conditions météorologiques) et nous devons pouvoir compter sur chaque bénévole sans craindre une démission le jour venu… 

La collecte alimentaire s’effectuera quant à elle jusqu’au  31 mars 2014. Vous pouvez déposer dès à présent vos denrées non périssables à l’accueil de la Mairie : riz, pâtes, conserves de légumes, semoule, café, sucre, thé, confiture et  jus de fruits sont les bienvenus. Ces produits permettront d’agrémenter les diners et les petits déjeuners servis en salle Bretagne. Les produits restant seront redistribué au profit des plus démunis, par l’intermédiaire d’associations partenaires. 

Parce-que nous sommes convaincus que la solidarité est le fondement de toute société, nous comptons sur la mobilisation de tout le 3e arrondissement pour venir en aide aux personnes sans-abri.

17 décembre 2013

Flash-Infos Compte-Rendu de Mandat: Mise place d'une permanence d'accès aux droits dédiée au handicap à la Mairie du 3e



M. Gauthier CARON-THIBAULT. - Cette délibération est avant tout l'occasion d'informer le Conseil de Paris, si cela n’a pas déjà été fait, que la Ville a été récompensée par le prix Handi-Livres 2013 pour son guide "Vivre son handicap à Paris". Je trouve que cette récompense illustre bien la politique parisienne que nous menons à destination du handicap.
En effet, l'accès à l'information, l'accès au droit, l'accès aux adresses des structures d'accueil, mais aussi l'accès aux activités, aux dispositifs de scolarisation ou encore l'accès aux structures qui accompagnent les demandeurs d'emploi en situation de handicap, tout cela, c'est bien le rôle d'une mairie comme celle de la Mairie de Paris, et c'est un rôle que nous relevons particulièrement bien. En particulier dans un secteur qui est aussi mouvant, dont les règles juridiques changent régulièrement, et dans lequel les usagers et les professionnels peuvent avoir un certain nombre de difficultés pour s'y retrouver.
Pour cela, nous avons un fer de lance qui est la Maison départementale des personnes handicapées, mais je crois en la nécessité de multiplier les points d'information pour ces personnes. C'est convaincue de cette nécessité que la mairie du 3e et son conseil local du handicap ont souhaité développer une permanence d'accès aux droits pour les personnes en situation de handicap, avec trois objectifs. Tout d'abord, pouvoir accueillir tous les usagers, également répondre aux questions des professionnels, les travailleurs sociaux qui les suivent, mais également organiser un certain nombre d'actions collectives d'information pour permettre aux personnes en situation de handicap de se retrouver, de discuter, d'échanger et d'apprendre ensemble un certain nombre d'informations sur ce qui existe à Paris pour eux.
Cette permanence sera hebdomadaire et aura lieu à la mairie du 3e arrondissement, sera bien évidemment ouverte à tout le public parisien, et sera tenue par l'association "Autisme 75", association que nous connaissons bien dans l'arrondissement, puisqu'elle gère déjà l'Institut médico-éducatif de la cour de Venise, ainsi que les deux tout petits clubs, des centres d'accueil de loisirs destinés aux jeunes enfants autistes, situés dans l'école de la rue de Turenne.
L'objectif n'est pas de remplacer la Maison départementale des personnes handicapées, loin de là, mais de créer un service rapide d'accès à l'information pour celles et ceux qui ont tendance à s’y perdre.
Je suis heureux que cette délibération puisse voir le jour et je tiens à remercier Véronique DUBARRY pour son soutien, pour son engagement aux côtés des actions du Conseil local du handicap, qui ont permis à notre arrondissement de multiplier, ces six dernières années, des actions pour renforcer l'accueil, l'épanouissement et le respect des personnes en situation de handicap, en créant un lieu permettant à ces personnes de se retrouver, de décider ensemble et de mener des projets concrets dans notre arrondissement.
Merci beaucoup.

11 décembre 2013

Vœu relatif à la situation de l’immeuble sis 26, rue de Montmorency




  


M. Gauthier CARON-THIBAULT. - Merci, Monsieur le Maire.
Mes chers collègues, effectivement la Ville de Paris mène une chasse ininterrompue face aux immeubles vacants et un certain nombre de mairies d’arrondissement également.
Dans le 3e arrondissement, au 26, rue de Montmorency, un immeuble est vide depuis les années 2008, et quand la situation de cet immeuble a été portée à notre connaissance, nous n'avons pas été les seuls à avoir été mis au courant puisqu’un groupe de squatteurs l'avait également repéré et a décidé d'en prendre possession pour quelque temps.
Nous avons réussi à nous mettre en contact avec le propriétaire de cet immeuble, à procéder à une forme de médiation de telle manière qu'il accepte d’une part, de réhabiliter son immeuble, d’autre part, de passer un certain nombre de conventions avec l'Agence nationale de l'habitat pour pratiquer des loyers modérés suite à la réhabilitation de cet immeuble, en échange de quoi les squatteurs partiraient de manière paisible de cet immeuble.
Tout s’est bien déroulé, un permis de construire a été délivré à ce propriétaire avec les conventions annexées au permis de construire, une véritable obligation pour lui de faire.
Force est de constater qu'il a commencé des travaux, puis arrêté ces travaux et que malgré nos relances bienveillantes prenant en compte que la crise pouvait passer par là et que des difficultés de financement pouvaient être opposées à certains propriétaires, rien n'a eu lieu sur cet immeuble à part que la porte a été encore une fois éventrée, que de nouvelles tentatives de squatt ont lieu et que cet immeuble serait apparemment encore une fois totalement vide, plein de gravatsI Il fait donc aujourd'hui justement l’objet d’une suspicion d'abandon manifeste.
C'est pourquoi nous avons décidé de demander, lors du dernier Conseil d’arrondissement, à la Ville de Paris d'engager les procédures nécessaires pour lancer une déclaration d'utilité publique afin de pouvoir acquérir cet immeuble et en faire du logement social.

 

 Ce voeu a été voté lors du Conseil du 3e arrondissement du 9 décembre et sera présenté au prochain Conseil de Paris:

Sis 26, rue de Montmorency, un immeuble en mono propriété de 5 étages sur un niveau de sous sol, d’une surface totale d’environ 375 m², est laissé vacant depuis 2007.

En 2008, le site a été occupé par des squatteurs. Il n’a été libéré qu’après réquisition de la force publique, 18 mois plus tard.

Dans le cadre des discussions précédant la libération de l'immeuble, le propriétaire, sur proposition de la Mairie du 3e, a conclu un conventionnement de location à loyers modérés auprès de l’Agence Nationale de l’Habitat, dont la validation interviendrait à la fin des travaux.

Un permis de construire prévoyant la réhabilitation complète de l’immeuble a été délivré le 19 juillet 2009 mais celle-ci n’a été que partiellement entreprise en 2010.

Depuis, le chantier n'a jamais repris : l'immeuble reste vide, prêt à être réhabilité. Récemment, la porte d’entrée de l’immeuble a été fracturée, laissant l’intégralité du bâtiment accessible directement depuis la rue.

Considérant les fréquentes relances de la Mairie du 3e, auxquelles le propriétaire n’a pas donné suite, allant ainsi à l’encontre de ses propres engagements et laissant de fait, cet immeuble vide et inhabitable ;

Considérant le risque d’insécurité que suppose le libre accès d’un tel immeuble laissé à l’abandon suite à l’interruption d’un chantier ;

Considérant les témoignages des riverains attestant des nombreuses visites de cet immeuble, et la probabilité qu’il soit de nouveau squatté ;

Considérant qu’en l’absence de travaux, cet immeuble continue à se dégrader ;

Considérant le déficit en logement et la rareté de mono propriétés dans le centre de Paris ;

Considérant les besoins très importants en logement social dans le 3e arrondissement ;

Les élus du Conseil du 3e arrondissement émettent le vœu que la Ville de Paris engage une procédure de Déclaration d’Utilité Publique en vue de l’expropriation de l’immeuble sis 26, rue de Montmorency et de la réalisation d’une opération de réhabilitation et de création de logements sociaux.

Conseil du 3e: du logement et des droits



Hier a eu lieu le dernier conseil d’arrondissement du 3e avec une UMP très absente (il faut dire que nous avons un peu du mal à savoir qui est leur chef de file locale, une candidate dans le 4e ou une élue du 16e…).

Ce fut l’occasion de voter la création de 5 nouveaux logements sociaux. Ce n’est effectivement pas beaucoup mais c’est tout à fait symbolique de ce que nous souhaitons faire dès que cela se présente : transformer dans les étages les locaux commerciaux qui se libèrent. En effet, nous considérons que les locaux commerciaux ont vocation à être au rez-de-chaussée, côté rue, et que tout le reste, en particulier dans les étages, doit être dédié au logement des habitants de l’arrondissement. Ainsi, 5 foyers demandeurs pourront ainsi avoir la chance de bénéficier de ces nouveaux logements.

J’ai également présenté une délibération qui concrétise unprojet qu’a mené le Conseil local du handicap : l’ouverture d’une permanence d’accès aux droits pour les personnes en situation de handicap et leurs aidants. Tout est dans les termes. Handicap, cette permanence sera dédiée aux questions juridiques très évolutives relevant du handicap : logement, allocation, travail,… Accès aux droits : uniquement de l’accueil et de l’orientation vers les bons services pour mieux se repérer dans le maquis administratif qui caractérise ce secteur, sans se substituer à la Maison départementale des personnes handicapées. Les personnes et leurs aidants : cette permanence accueillera autant les personnes en situation de handicap que leur famille mais aussi les travailleurs sociaux pour les aider dans leurs taches. Cette permanence qui aura lieu toutes les semaines dès début 2014 sera tenue par l’association Autisme 75, qui gère déjà un institut médico-éducatif et deux centres de loisirs pour enfants dans l’arrondissement.

Enfin, nous avons voté à l’unanimité un vœu concernant un immeuble dont j’ai déjà parlé ici : le 26, rue de Montmorency. Cet immeuble vide depuis 2010 malgré nos relances et les engagements du propriétaire est une tâche dans notre arrondissement et une insulte aux plus de 1 200 demandeurs de logements du 3e. Aussi, nous avons voté ce vœu demandant au Maire de Paris de lancer une déclaration d’utilité publique afin de nous permettre d’exproprier le propriétaire afin de réaliser à cette adresse un projet utile au 3e. Sauf si le propriétaire revient à de meilleures dispositions et accepte de relancer les travaux. Ce vœu sera présenté lors du prochain Conseil de Paris.

Jusqu’au bout, un de nos combats prioritaires dans le 3e est bien le logement.