21 octobre 2013

La Semaine Bleue dans le 3e



La Semaine Bleue est organisée chaque année… Mais quelle en est son origine et surtout quelle en est son originalité cette année ?

A l’issue de la Seconde guerre mondiale, une journée de solidarité spécifique a été instaurée : la journée des vieillards. Peu à peu, elle s’est transformée et a pris le nom de Semaine Bleue, comme beaucoup d’autres expressions à l’époque (vacances bleues, France Bleue, cité bleue,…)

Aujourd’hui, cette semaine a pour objet de célébrer la place des âgés dans notre société. J’aime à rappeler trois chiffres :
-         -  7%, le taux de personnes âgées dépendantes, ce qui veut dire que 93% sont autonomes
-          - 6 millions, c’est le nombre d’âgées investis de manière régulière dans des associations
-          - 25 millions d’heures sont passées par les assistantes maternelles avec les enfants, c’est aussi le nombre d’heures que passent les grands parents avec leurs petits-enfants.

Il me semble que ces chiffres marquent bien à quel point les âgées sont un groupe important de notre société avec qui il faut faire société.

C’est pourquoi cette année pour la Semaine bleue, nous avons imaginé trois temps forts :

Du 21 octobre au 20 décembre
«Alzheimer, le pinceau, la plume et la vie»
Centre de santé au Maire-Volta – 4, rue au Maire 75003 Paris
vernissage lundi 21 octobre à 18h30
Entrée libre et gratuite


Lundi 21 octobre de 10h à 12h
Atelier Santé Seniors : sur le thème de l’activité physique.
(sur inscription au 01.48.87.49.87)
Centre de santé au Maire-Volta – 4, rue au Maire
Ces rendez-vous informent et sensibilisent les seniors sur des sujets de santé qui les concernent tout particulièrement sous forme d’ateliers participatifs et conviviaux animés par des professionnels.


LA MARCHE BLEUE 

Dimanche 20 octobre à partir de14h30 Une découverte de l’histoire et des lieux insolites de notre arrondissement au fil d’une déambulation. La « Marche Bleue » a pour but de réunir les personnes âgées mais aussi, les associations sportives et toutes les forces vives des territoires pour marcher ensemble et célébrer la contribution des retraités àla vie économique, culturelle et du rôle social qu'ils jouent dans notre société. A Paris, la marche partira de la place de la Bastille à 14h30 à destination de la Mairie du 3e arrondissement. Les marcheurs parcourront le quartier du Marais au fil de ses adresses les plus secrètes ou insolites.

Alors, bonne semaine bleue !

17 octobre 2013

Soyons fiers de notre âge, à Paris! #marchebleue

Aujourd’hui, l’espérance de vie est plus de 80 ans. Les personnes âgées occupent une place de plus en plus importante dans notre population, les âgés ont par ailleurs su réinvestir un rôle que leur a donné cet allongement de la durée de la vie. Aujourd’hui, ils sont engagés dans les associations, piliers de la solidarité familiale, actifs sportivement et culturellement… Ils deviennent progressivement les piliers d’une société moderne.

Il y a donc un regard de la société sur la personne âgée à faire changer.  C’est l’initiative de la Marche Bleue que Michèle Delaunay, ministre déléguée aux personnes âgées, a voulu initier : que dans toutes les villes et tous les villages, les âgés s’organisent, sortent de chez eux, marchent pour rejoindre ensemble un moment festif et célébrer d’une manière nouvelle leur âge et leur expérience.

L’objectif est double. Tout d’abord, rendre visible une partie non négligeable de la société dans sa très grands diversité. Ensuite, par le thème même de la marche, affirmer que, par l’activité sportive, culturelle, associative,… il est possible de préserver son autonomie le plus longtemps possible.
Le message que Michèle Delaunay a souhaité faire passer à travers cette mobilisation est bien celui de la prévention : il est de la responsabilité de chacun de tout faire pour retarder les effets néfastes du vieillissement.

Pour Paris, le rendez-vous est donné le dimanche 20 octobre à 14h (départ à 14h30) place de la Bastille, devant l’Opéra pour un itinéraire dans le Marais, autour d’un axe rue de Turenne – rue de Bretagne.

14 octobre 2013

Flash-Infos Compte-Rendu de Mandat: Question d'actualité sur le pouvoir d'achat des parisiennes et des parisiens




Monsieur le Maire, chers collègues,

Dans un contexte économique marqué par la crise et grevé par la politique économique injuste et inefficace du gouvernement précédent, de nombreuses parisiennes et de nombreux parisiens sont aujourd’hui confrontés à des difficultés en matière de pouvoir d’achat. Dix années de mauvaise gestion de la droite ont contraint le gouvernement de Jean-Marc Ayrault à préparer un budget en 2013 permettant à la France le rétablissement de ses comptes et de retrouver des marges de manœuvre nécessaires, induisant une hausse nationale des impôts. L’augmentation des dépenses publiques de 32 milliards par an entre 2007 et 2012 avait en effet entrainé la France dans une situation de quasi faillite.

Dès juin 2010, un rapport de la Cour des Comptes sur les finances de l’Etat pointait d’ailleurs du doigt la part de responsabilité du Gouvernement Fillon dans l’aggravation des déficits : La "hausse des déficits et de la dette [est] imputable à la crise mais aussi à des décisions d’effet durable. Le déficit a cependant été aggravé par une maîtrise insuffisante des dépenses publiques et par des mesures de réduction durable des prélèvements obligatoires." écrivait-elle.

Face à cette situation, Monsieur le Maire, vous avez annoncé il y a quelques jours, après consultation de la majorité municipale, votre décision de prendre des mesures afin d’amortir les conséquences de la crise et les effets de certaines mesures fiscales nationales, pour les Parisiens, pour qui les conséquences du retour de la croissance et ses perspectives encourageantes ne seront pas immédiates. Un certain nombre d’entre eux étant en effet devenus imposables cette année, quelles mesures entendez-vous donc mettre en œuvre pour qu’ils ne perdent pas par exemple le bénéfice d’aides sociales  et ne voient pas leur niveau de vie baisser ? Quelles mesures notamment concernant le logement, qui constitue le premier poste de dépense des parisiennes et des parisiens, afin de préserver le pouvoir d’achat des locataires? Merci de bien vouloir nous éclairer, Monsieur le Maire sur vos mesures protectrices pour lutter contre la vie chère, loin de toute résignation ou d’une cure d’austérité généralisée.

Réponse du Maire de Paris

 
J'ai décidé, après consultation des groupes de la majorité municipale, de mettre en place un bouclier social renforcé pour garantir aux ménages parisiens le bénéfice de leurs droits et le maintien de leur pouvoir d'achat dans un contexte de crise et de hausse nationale des impôts. 

Le retour de la croissance est un signal encourageant mais ses conséquences ne seront pas immédiates pour les Parisiens. Alors que certaines mesures fiscales du Gouvernement ont des conséquences sur les dispositifs de prestations sociales et le niveau de vie des Parisiens, je veux corriger, pour ce qui relève de ma compétence, les effets négatifs.

C'est pourquoi, dans un souci d'intérêt général et considérant que la Ville de Paris a un rôle protecteur au service de la cohésion sociale, je propose la mise en oeuvre des mesures suivantes:

- Les Parisiens ne seront pas exclus des prestations municipales dont ils sont aujourd'hui bénéficiaires et dont l'effet du gel des barèmes de l'impôt sur le revenu pourraient les exclure (par exemple la Carte Emeraude, l'aide Paris Energie Famille ou encore l'allocation pour le maintien à domicile d'un parent âgé)

- Il n'y aura pas de hausses des tarifs municipaux en 2014 (cantine, conservatoires, centre de loisirs, etc): à cet effet, la Ville n'appliquera pas la revalorisation des tarifs au niveau de l'inflation comme initialement prévu

- Parce que le coût du logement est une préoccupation et un poste de dépense important des Parisiens, je demande à tous les bailleurs sociaux de faire un effort substantiel pour rechercher une stabilisation des loyers en 2014 pour l'ensemble des locataires

- Parce que le barème de l'aide personnalisée au logement pourrait être gelé au niveau national, ce que je regrette, la Ville revalorisera significativement (5%) ses propres dispositifs d'aide au logement: les aides Paris logement, Paris logement famille et Paris logement famille mono-parentale

L'ensemble de ces mesures permettra d'amortir l'impact pour les Parisiens des nouvelles dispositions fiscales prises par le Gouvernement. Mais je demande en outre à celui-ci de prendre les mesures législatives nécessaires pour revaloriser les seuils permettant l'accès à des dégrèvements ou exonérations d'impôts locaux pour les ménages modestes.

12 octobre 2013

Une rencontre pour coordonner les solidarités dans l'arrondissement



A l’heure où le gouvernement se démène pour faire revenir la croissance sur notre pays, force est de constater que certaines mesures nationales vont avoir un impact sur le pouvoir d’achat des parisiennes et des parisiens. Il est donc de notre responsabilité d’en corriger les effets en créant un bouclier social pour les couches moyennes à Paris. C’est ce que Bertrand Delanoë a annoncé le 10 octobre dernier, j’y reviendrai plus lors du Conseil de Paris de lundi et mardi prochain.

Ce bouclier est d’autant plus nécessaire qu’il rencontre une évolution des publics rencontrés par les services sociaux. La crise aidant, des personnes sollicitent l’aide municipale alors que jamais eux comme nous n’auraient pensé qu’ils auraient été amenés à le faire. Des pertes d’emplois sans retrouver des positions salariées pour certains, des logements qu’on ne peut plus payer, des déclassements à un âge avancé,… Toutes ces situations vont rejoindre celles déjà lourdes de l’impact de la crise sur les personnes fragiles et très modestes.

Aussi, nous avons voulu dans l’arrondissement renforcer le lien qui existe entre tous les acteurs sociaux. Qu’ils soient employés de la Ville, subventionnés par la Ville ou juste présents dans la Ville, toutes ces structures oeuvrent pour les parisiennes et les parisiens sur une très grande diversité de thème. On pense bien sûr aux services sociaux, aux CAF, etc,… mais il existe également bon nombre d’associations qui aident à faire des CV et à réussir les entretiens d’embauche, qui accompagnent les personnes handicapées dans leurs recherches d’emplois, qui fournissent le matériel nécessaire et gratuitement lors de l’arrivée d’un enfant,… 

Et le drame de tout ce secteur est de ne pas se connaitre suffisamment. Donc nous avons voulu les inviter à se rencontrer le temps d’une matinée. De manière totalement informelle. Lâchons le mot : autour d’un café et de leur spécificité d’interventions. Ce moment a permis aux travailleurs sociaux de mieux connaître le panel des acteurs qu’ils peuvent mobiliser en cas de besoin, les associations ont pu rencontrer les services de la Ville et tisser des relations de travail,… L’objectif est simple mais il est au combien concret.

Je remercie donc le SSDP, le CASVP, l’association Jean Coxtet, JCLT, l’œuvre Falret, la PMI, Emmaus, le Carrefour des acteurs sociaux, le SSIAD, le CLIC, le service social scolaire,… d’être venu pour cette matinée de rencontres afin de monter des projets à venir pour répondre à la demande sociale des habitants de notre arrondissement.

10 octobre 2013

Handicap: bientôt une permanence d'accès aux droits à la Mairie du 3e



Le handicap, sa reconnaissance et sa prise en charge est un dossier complexe, en particulier dans sa dimension d’accès aux droits. Tout d’abord, car ce n’est pas toujours la personne concernée qui fait les démarches. Mais également car les sujets demandés sont très vastes (travail, vacances, allocations,…). Enfin car le droit évolue très vite et devient difficile à suivre pour les personnes qui sont censés en bénéficier ou orienter les personnes en situation de handicap.

C’est en s’appuyant sur ces constats et ressentis des usagers et services sociaux que nous avons souhaité avec le Conseil local du handicap monter un projet de permanence d’accès aux droits. Nous avons souhaité que ce projet puisse répondre à toutes les questions des usagers mais également agir comme une « hot line » pour les services sociaux qui pourraient avoir un doute ou besoin d’un conseil dans un domaine aussi spécialisé. Véronique Dubarry, adjointe au maire de Paris chargée des personnes en situation de handicap, a accepté de nous soutenir et la Ville financera ce projet.

Chacun pourra venir y chercher la première réponse à sa question. L’objectif n’est pas de remplacer les services sociaux donc il n’y aura que de l’orientation faite vers le bon service, qui lui aura alors la charge du suivi. L’objectif n’est pas de remplacer non plus la Maison départementale des personnes handicapées mais juste de pouvoir développer des « points d’accès aux droits » rapides, dédiés et accessibles. Notre souhait était aussi que cette permanence puisse également organiser des rencontres publiques de formation ou d’information autour de thèmes particuliers concernant le handicap et sa prise en charge.

L’association Autisme 75 s’est montrée intéressée par le projet. Nous les connaissons bien puisqu’elle gère l’institut médico-éducatif de la Cour de Venise pour enfants autistes. Il était souhaité une association issue du secteur de la santé mentale pour gérer cette permanence car le centre de Paris a une file active très forte en ce domaine, ceci dû à une présence forte d’équipements dédiés (CMP, CMPP, hébergement, IME, FAM, GEM,…). Elle sera néanmoins ouverte à tous et en capacité de répondre aux questions relevant de tous les handicaps.

L’association recevra le financement d’ici la fin de l’année et pourra ainsi commencer à concrétiser le projet afin de l’ouvrir au public d’ici le début 2014. Bientôt, donc, ici une rencontre avec la personne qui assurera la permanence !

08 octobre 2013

Conseil d'arrondissement: écoles, rythmes éducatifs... et patrimoine




Hier soir, s’est tenu le Conseil du 3e arrondissement avec tout d’abord au menu un point sur la rentrée scolaire.

Cette année, on compte 940 enfants en maternelle et 1235 en élémentaire dans l’arrondissement. Pour accueillir au mieux les enfants dont le nombre augmente dans le nord de l’arrondissement, nous avons souhaité transformer l’école Vaucanson, aujourd’hui élémentaire, en école polyvalente en la restructurant (les travaux ont eu lieu cet été) pour accueillir 3 classes de maternelles et 7 classes d’élémentaires d’ici 2015. Par ailleurs, dans le cadre de l’aménagement des rythmes éducatifs, neuf demi-journées constituent dès maintenant la semaine d’école de l’enfant, la demi-journée supplémentaire étant le mercredi matin. Ainsi, nous pouvons mieux répartir les 24 heures d’enseignements hebdomadaires et mieux articuler les temps d’enseignement et les temps d’éveil, avec leur attention et leur bien être. Pour chaque école, un projet éducatif a été conçu, proposant des activités éducatives, sportives, culturelles,… gratuites et facultatives tous les mardis et vendredis de 15h à 16h30 dans plus de 120 ateliers dans le 3e. Cela aura couté à la ville 25,8 millions d’euros, 9,8 à la CAF, 2,3 à l’Etat. C’est du coup 1281 postes d’animateurs créés, 100 ASEM recrutées d’ici 2016 et plus de 2450 agents déprécarisés. Un prochain point sera fait plus précisément lors d’un prochain Conseil d’arrondissement lorsque nous aurons pris plus de recul sur le sujet.

Nous avons également voté la première subvention pour l’équipe de la future crèche de la rue de Montmorency qui devrait ouvrir début 2014 à l’emplacement de l’ancien lycée de la bijouterie et au rez de chaussée de la dizaine de logements sociaux que la RIVP est en train de constuire. En parlant de logements sociaux, ce conseil a aussi été l’occasion de voter les travaux dans un ancien local de la RIVP, au rez de chaussée sur cour du 37, rue ND de Nazareth. Des travaux un peu particulier car ils nous permettront de livrer un 7e logement du Réseau Logement Seniors qui avance bien. Rendez-vous bientôt pour livrer le 6e (fin novembre) et pour inaugurer un nouveau partenariat avec la Caisse nationale d’assurances vieillesse !

Enfin, il nous est enfin possible de marquer tout l’intérêt patrimonial de notre arrondissement en faisant valoir ces nombreux attraits : nous avons voté l’autorisation de classer monument historique de l’Eglise Saint Denis du Saint Sacrement. Au cœur du quartier du Marais, au XVIIe siècle de nombreux et somptueux hôtels se construisent dont l’hôtel de Turenne, à l’angle de la rue Saint-Claude et de la rue Neuve-Saint-Louis (actuelle rue de Turenne). En 1684 s’installe dans cet hôtel le deuxième monastère des Bénédictines du Saint-Sacrement.
C’est Étienne-Hippolyte Godde qui reçoit en 1826 la commande par la ville de Paris de construire à cet emplacement l’église actuelle. Il avait commencé quatre ans plus tôt la construction de Saint-Pierre-du-Gros-Caillou (rue Saint-Dominique dans le 7e ). Il achève en 1835 le gros œuvre de l'église. Comme il n’y avait aucune église consacrée au premier évêque de Paris, martyr décapité, on nomma cette église Saint-Denys.
C'est aussi parce que nous sommes là sur l'ancien domaine du Maréchal de Turenne. Celui ci fut d'abord enterré, sur ordre de Louis XIV, à la basilique St Denis, mais à la révolution sa tombe, comme toutes les autres de St Denis, fut profanée, son corps exposé au jardin des Plantes, découvert par Bonaparte, celui ci le fit alors transporter aux Invalides. Le nom de St Sacrement est dû à ce qui motiva la conversion au catholicisme du Maréchal : le Saint Sacrement.

Et peut-être qu’un jour il y aura un atelier « découverte du patrimoine local » dans les projets éducatifs des écoles du quartier !